Les signalements de mutilations génitales se multiplient en Suède. Les rapports de mutilations génitales sont en augmentation, rapporte Dagens Nyheter.
Les interventions sont souvent réalisées à l'étranger, sans anesthésie ni instruments stériles.
En 2015, 14 violations de la loi interdisant les mutilations génitales ont été signalées. Depuis trois ans, ce sont environ 40 par an, selon les statistiques de Brås.
Cependant, peu d'affaires donnent lieu à des poursuites judiciaires, car de nombreuses enquêtes sont closes pour faute de preuves.
"Il peut être difficile de prouver quand elle a été réalisée, peut-être dans le pays d'origine de la victime avant son déménager en Suède et où elle n'est pas incriminée", explique Britt-Louise Viklund, procureur de Linköping qui a traité plusieurs affaires de ce type, au journal.
"Il peut également être difficile de prouver qui a pratiqué la mutilation génitale. À certaines occasions, les enfants ont été trop jeunes pour être entendus", ajoute Britt-Louise Viklund. Selon l'examen de DN, seuls trois cas de mutilation génitale en Suède ont conduit à une condamnation.
Le Conseil national de la santé et du bien-être estime que près de 38 000 filles et femmes en Suède peuvent avoir été exposées à un certain type de mutilation génitale, dont environ 7 000 sont des filles de moins de 18 ans. Les groupes les plus estimés sont nés en Somalie, en Érythrée, en Éthiopie en Égypte et en Gambie.
Les mutilations génitales féminines sont interdites en Suède. La loi dit que les mutilations génitales sont prohibées même si la personne donne son accord. La personne qui exécute la mutilation sur des organes génitaux féminins est passible de prison. En Suède on peut êter condamné, même si les mutilations génitales ont été exécutées dans un autres pays. Il est également illégal de coudre le vagin d'une femme après un accouchement.
Toute personne qui travaille avec des enfants en Suède doit signaler aux services sociaux si elle soupçonne qu'une fillette a été excisée ou va l'être.
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