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Les politiciens de Copenhague veulent faire payer les touristes

Une majorité à la mairie de Copenhague souhaite que les touristes paient une taxe lorsqu'ils viennent dans la capitale. Le ministre du Commerce dit non à cette idée.


Christiansborg Palace, le Parlement danois Situé au cœur de la ville, sur l'île historique de Slotsholmen, le château de Christianborg fut la résidence principale du roi jusqu'en 1794 et le centre du pouvoir au Danemark depuis le XIIe siècle. Il est aujourd'hui le siège du Parlement danois, le Folketing, du ministère d'État et de la Cour suprême. Une partie des lieux est utilisée par la famille royale pour des événements officiels : dîners de gala ou audiences publiques. Aujourd'hui, le Parlement - The Folktinget - est ouvert à tous, il est donc possible d'assister aux débats des députés, en langue originale ! Durant la visite, on découvre l'histoire de la démocratie parlementaire danoise et les rouages de son Parlement. C'est aussi l'occasion de monter dans la plus haute tour de Copenhague pour profiter d'une vue splendide sur les environs.

Rome le fait. Londres le fait. Budapest le fait. Et maintenant, les politiciens de Copenhague veulent le faire aussi : percevoir une taxe auprès des touristes.


Quoi qu'il en soit, une majorité au sein de la représentation citoyenne de Copenhague a décidé hier soir d'examiner la possibilité pour les touristes de devoir payer une taxe à l'avenir lorsqu'ils viennent dans la capitale.


Car si le tourisme est bénéfique pour les restaurants, les hôtels et la vie culturelle de la capitale, les hôtes mettent également à rude épreuve les installations. C'est pourquoi une taxe est nécessaire pour développer et entretenir la ville, estime Rasmus Steenberger de SF, qui a contribué à la proposition :


"En investissant les revenus de la taxe de séjour dans des projets de nettoyage, d'entretien et de transports verts, Copenhague peut garantir une amélioration significative des infrastructures et de l'environnement de la ville".


"Cela profitera non seulement aux citoyens, mais rendra également la ville plus attractive pour les touristes à long terme", explique-t-il.


Les politiciens de la mairie n'ont pas encore décidé combien les touristes devront deverser et comment la municipalité de Copenhague le fera concrètement. Dans un premier temps, l’administration doit préparer différents modèles pour trouver la solution la plus optimale.


Toutefois les politiques font face à une grande barrière, le ministre des Affaires Morten Bødskov, qui a dit un grand non merci, car il faut obligatoirement son autorisation avant de pouvoir mettre en œuvre cette proposition.


" Il existe une concurrence féroce pour attirer les touristes, et une taxe affaiblirait la possibilité d'attirer des touristes à Copenhague et dans le reste du Danemark. Et nous devons aller exactement dans le sens inverse", dit-il.


"L'objectif n'est pas de faire fuir les touristes", explique Rasmus Steenberger. Mais si la capitale veut pouvoir accueillir de nombreux visiteurs, une taxe de séjour est nécessaire :


"À l'heure actuelle, ce sont les impôts des Copenhaguois qui financent l'usure des touristes dans les toilettes, les places et les parcs de la ville. Cela érode les bases du fonctionnement des écoles, des jardins d'enfants, des soins aux personnes âgées et des crèches", explique-t-il.


Une justification qui pourrait être prise au sérieux mais le ministre du Commerce n’accepte pas cet argument. Il pense que c'est tout le contraire.


"Les touristes rapportent énormément".

"Nous avons constaté une très forte croissance du nombre de touristes et notamment de l'argent qu'ils investissent au Danemark. Cela nous aide à garantir que nous avons de l'argent à investir dans les municipalités et dans la protection sociale", dit-il.



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