Une nouvelle enquête gouvernementale examinera comment les étrangers qui commettent des délits ou n'ont pas un « mode de vie honnête » en Suède pourraient potentiellement se voir retirer leur permis de séjour.
Les personnes qui demandent un permis de séjour permanent doivent déjà pouvoir prouver qu'elles « mènent une vie ordonnée » un casier judiciaire pourrait par exemple être un motif de refus d'un permis permanent.
Mais le gouvernement veut faciliter le refus, voire la révocation, des permis pour les résidents étrangers qui ont un « mode de vie imparfait », lit-on dans un communiqué annonçant la nouvelle enquête mardi.
Cela pourrait par exemple inclure le fait de tricher sur les prestations ou d'abuser du système de protection sociale d'une autre manière, d'avoir des dettes importantes ou d'être impliqué ou associé à des crimes de gangs ou à des activités terroristes.Cela pourrait également inclure des déclarations qui menacent la démocratie ou le système suédois.
La ministre des Migrations, Maria Malmer Stenergard, a cité comme exemple la soi-disant « campagne LVU » une campagne devenue virale après avoir diffusé des théories du complot selon lesquelles les services sociaux suédois kidnappaient régulièrement des enfants musulmans.
"Cela menace le système suédois et affecte la capacité des services sociaux à intervenir pour aider les enfants vulnérables", a-t-elle déclaré aux journalistes.
L'enquête doit également examiner les modalités de révocation du permis de séjour pour d'autres raisons.
"L'objectif est qu'il y ait plus de possibilités de révoquer un permis de séjour lorsque cela est justifié, par exemple lorsque les conditions d'un permis individuel ne sont plus ou n'ont jamais été remplies", selon le communiqué du gouvernement.
L'enquête présentera son rapport d'ici le 15 janvier 2025.
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