Le chef de l'agence suédoise pour l'emploi deviendra le nouveau directeur général de l'Office des migrations.
Maria Mindhammar prendra ses nouvelles fonctions le 18 septembre dans le cadre d'un contrat de six ans, a annoncé ce mercredi la ministre des Migrations Maria Malmer Stenergard.
Elle succédera à Mikael Ribbenvik, qui a été contraint de démissionner de son poste de directeur général plus tôt cette année après que le gouvernement de droite nouvellement élu a déclaré vouloir "une nouvelle paire d'yeux" pour mettre en œuvre son soi-disant "changement de paradigme", renforcer les lois suédoises sur l'immigration.
Ribbenvik a dirigé l'agence pendant une période mouvementée après la crise des réfugiés de 2015 et a été critiqué à la fois par la gauche et la droite, certains critiquant l'agence pour sa prise de décision trop bureaucratique, et d'autres, comme le démocrate suédois d'extrême droite Björn Söder, le qualifiant de " militant pour l’asile ».
Mindhammar a pris soin de ne pas se laisser prendre dans un camp ou dans l'autre et a refusé de répondre à plusieurs questions des journalistes qui risquaient d'être interprétées comme un commentaire sur des questions politiques.
"Je suis et j'ai toujours été une fonctionnaire apolitique", a-t-elle déclaré, ajoutant que si elle avait des opinions sur la viabilité d'une proposition gouvernementale, elle en discuterait directement avec Malmer Stenergard.Avocat de formation, Mindhammar est actuellement directeur général du service public suédois de l'emploi et a auparavant travaillé pour plusieurs agences publiques suédoises, notamment l'agence fiscale, l'autorité chargée de l'application des lois et l'agence nationale pour l'éducation.
Le « changement de paradigme » migratoire du gouvernement, qui implique une série de modifications législatives prévues , est un élément central de l'accord de Tidö conclu par la coalition avec le parti d'extrême droite des Démocrates suédois.
Malmer Stenergard a déclaré qu'elle était en charge du processus de recrutement.
« Mais étant donné l'ampleur de l'accord de Tidö qui doit être mis en œuvre par l'Agence des migrations, je me suis assurée que toutes les parties derrière l'accord avaient confiance dans la nouvelle direction », a-t-elle ajouté.
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