La Norvège craint pour le future des jeunes générations du Niger

Jan Egeland du Conseil norvégien pour les réfugiés craint que les pays occidentaux n'arrêtent l'aide au développement.

Jan Egeland, secrétaire général du CNRC, discute avec Bakary, un enfant déplacé de la région de Tillabéri. Il est né sans acte de naissance, mais grâce au soutien du CNRC, ses parents ont pu se permettre d'en obtenir un. Grâce à ce document, Bakary pourra réussir ses examens, obtenir son diplôme et poursuivre ses études à l'école. Crédit : Tom Peyre-Costa/CNRC via Norwegian Refugees Council

"Des millions d'enfants ne vont pas à l'école et des millions dépendent de l'aide au développement de l'Occident au Niger comme dans d'autres pays pays pauvres".

" Avec un gouvernement militaire, l'aide au développement occidentale disparaîtra. Le pays connaîtra un isolement accru du monde et l'espoir de la population s'éteindra progressivement".

Il pense qu'il est important de s'assurer que l'aide au développement se poursuivra et note l'importance de l'éducation.

"Avec l'éducation vient l'espoir pour l'avenir", dit Egeland.

L’agenda 2030 et ses objectifs de développement durable forment une partie importante du cadre politique du travail du gouvernement aux niveaux national et international. Le mandat de la Norvège au Conseil de sécurité de l’ONU en 2021-2022 impliquait un ciblage de l’action norvégienne au Sahel, avec une mise en avant plus précise de ses quatre priorités thématiques : 1) la prévention et la résolution des conflits, 2) les femmes, la paix et la sécurité, 3) la protection des civils et 4) le climat et la sécurité. En plus, le droit international, y compris le droit humanitaire et les droits de l'homme, constituent le socle du mandat.

Pour ce qui est de 2023, la Norvège continue de privilégier une approche globale du développement, de la prévention des crises, de l’action humanitaire et de la stabilisation.