Après plus de 6h de discussion entre le gouvernement et les membres de la 2e session comité de suivi de la mise en oeuvre du grand dialogue national, le chef du gouvernement camerounais annonce l'accélération de la communication avec pour objectif de mieux expliquer les contours du statut spécial des regions qu'il estime peu approprié pour les populations.
Selon le premier ministre Camerounais les modalités de la mise en oeuvre de ce statut spécial ne sont pas toujours comprises notamment en matière de décentralisation.
Pour les resortissants de ces regions , près de deux ans après la tenue du Grand Dialogue national pour la résolution de la crise anglophone dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, rien n'a
été fait. Le massacre des élèves en octobre 2020 à Kumba, le massacre des civils de Ngarbuh entre autres sont tous survenus après le dialogue national.
Les participants à ses assises exigent la tenue d'un nouveau dialogue impliquant toutes les parties lors des discussions y compris les combattants séparatistes qui agissent dans les bousses et sèment la terreur.
Les autochtones des zones en conflit estiment également que les autorités législatives ont une grande influence sur l'assemblée traditionnelle mise en place pour autonomiser les regions anglophones.
Quelques heures avant ces assises, Dion Ngute a reçu en audience, au Buea Mountain hotel, les membres de la société civile, les responsables des forces de défense et de sécurité, les autorités religieuses, traditionnelles et administratives.
Le chef du gouvernement, à la tête d’une forte délégation, etait sur le terrain pour constater les avancées de la mise des résolutions adoptées à l'issue du Grand dialogue national organisé il y a deux ans par le Président Biya afin de mettre un terme aux différentes crises au Cameroun, en particulier dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest en proie aux conflits depuis 2016.
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